Quand on vous diagnostique une algo, ça n'a rien de très parlant.
L'algo, de son véritable nom algoneurodystrophie ou algodystrophie ou encore SDRC (syndrome douloureux régional complet) est une pathologie non grave d’évolution favorable dont la durée est difficile à prévoir.
Cette pathologie est liée à un dysfonctionnement du système de la douleur (système amplificateur) sans lien direct avec le geste chirurgical ou la prise en charge du traumatisme initial.
Plusieurs symptômes peuvent potentiellement être présents :
La douleur et la réduction de la mobilité articulaire sont fréquentes.
D’autres symptômes peuvent y être associés : gonflements, température anormale de la zone douloureuse, sudation…
Ces symptômes peuvent entraîner des répercussions sur le sommeil, l’humeur, la concentration… L’intensité des symptômes peut nécessiter une prise en charge médicale, paramédicale et psychologique.
L’immobilisation est à proscrire, c’est un facteur aggravant de la pathologie. Il est important de continuer à mobiliser l’articulation atteinte afin de stimuler le drainage et d’entretenir la mobilité.
Concernant l’imagerie et les examens complémentaires : ils ne sont pas toujours nécessaires, et sont à discuter avec le médecin.
La douleur peut être provoquée ou augmentée par les soins de mobilisations. Elle doit rester supportable et ne pas durer au‑delà de quelques heures après le travail articulaire. Cette douleur doit être prise en charge.
En même temps que la douleur est prise en charge, il est important de poursuivre les mobilisations et la kinésithérapie. Si les douleurs se modifient, il faut en parler avec les soignants afin que le traitement soit réévalué.
La prise en charge médicamenteuse comprend des médicaments antalgiques « classiques » et/ou des médicaments habituellement prescrits dans d’autres pathologies, mais ayant aussi une action antalgique (par exemple : antidépresseurs).
La prise en charge non médicamenteuse est indispensable. Plusieurs techniques peuvent être proposées (kinésithérapie, techniques psychocorporelles, neurostimulation transcutanée…).
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